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Mur de pierre

Mirouault les murs seuls nous écrivent

poèmes de Serge Prioul

Paru en avril 2024 dans la Collection L'âme des poètes

BIOGRAPHIE 

Serge Prioul est né à Fougères, en pays Gallo, en 1955. Tardivement venu à l'écriture, s'étant persuadé qu'il faut d'abord vivre, il hante souvent les cafés de sa ville, où il trouve l'inspiration en lorgnant sa limonade et les passants. 

 

Il écrit aussi au Portugal, à la flamme des chandelles, des pierres et de sa femme, dans une petite maison près d'un Grand Lac où il rédige son premier recueil, Carnets du Barroso, paru en 2014 avec un avant-propos de Sylvie Durbec, l'amie qui l'a aidé dans cette publication.


En 2017, paraît un deuxième recueil, Faute de preuves, avec une introduction de son ami et voisin, Jacques Josse. Au long d'une centaine de poèmes échos de la rue et du village, Serge Prioul revient sur toute une vie d'usine et de travail manuel qui, malgré tout, porte en elle 20 ans d'écriture.

Plus récemment, au printemps 2023, il publie, Parler au monde, un fascicule regroupant cinquante-cinq poèmes courts avec un avant-propos de Denise Mützenberg, écrivain et poète Suisse, fondatrice des éditions Samizdat à Genève.

 

Très attaché au quotidien, le sien parmi les autres (ou l'inverse) il se dit voyeur de mots, et cela pour l’essentiel alimente sa plume. Même si la voix reste la même, chaque recueil est porté par un style différent. 

 

Mirouault les murs seuls nous écrivent, pourrait se lire, cette fois-ci, comme une nouvelle. Dans une langue épurée au possible, Serge Prioul éveille le vers libre au rythme du maçon tailleur de pierre qu’il a été. Les nuages, les merveilleux nuages de maître Baudelaire sont cette fois, ceux de la poussière du chantier. Le poème va au plus court et au plus simple, tout en cherchant à élever langue et sens dans un même élan qui tiendrait autant du cri que du soupir ou de l’éblouissement.

 

Le verbe est tantôt celui du maçon, tantôt celui du tailleur de pierre et se laisse conjuguer en Gallo, la langue de Haute-Bretagne, à laquelle l’auteur, en vrai fils de la terre, est très attaché. On perçoit l’accent des campagnes ou le langage quotidien du maçon. Clin d’œil supplémentaire à Thierry Metz, un autre poète ouvrier qui, lui aussi trouvait l’inspiration, la journée de travail terminée, d’un regard vers les oiseaux – imaginaires ou pas – qui s’envolent du chantier. 

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